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The Patient Ox (aka Hénock Gugsa)

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Tuesday, June 5, 2012

Influence en Afrique - d'après Le Courrier International






Influence en Afrique *



[ L'Afrique, un nouvel espace stratégique pour les Etats-Unis ]


"Le commandement américain en Europe consacre aujourd'hui 70 % de son temps et de son énergie à l'Afrique", constate The Wall Street Journal, "alors que voici à peine trois ans, ce continent était totalement absent des préoccupations de Washington".

"Même les officiels d'une administration Bush pourtant essentiellement préoccupée par la guerre en Irak accordent de plus en plus d'attention à l'Afrique, et ce n'est pas pour des raisons humanitaires. Car, finalement, elle n'a presque rien à redouter en terme d'impact des nombreuses situations dramatiques que traverse le continent." Le quotidien américain analyse cette évolution en relevant que l'intérêt américain pour l'Afrique repose sur trois facteurs : "Le terrorisme islamiste, la sécurité énergétique, l'influence grandissante de la Chine sur ce continent."

"Tout d'abord, les groupes islamistes radicaux sont en train de recruter en Afrique, où ils renforcent leurs liens avec Al-Qaida et développent des voies d'infiltration vers l'Europe, le golfe Arabo-Persique et l'Irak", note The Wall Street Journal, qui relève ainsi "qu'il n'est pas anodin qu'Oussama Ben Laden ait cité le Soudan et le Darfour lors dans son dernier message". Le quotidien ne se voile pas non plus la face : "Si 40 % des nations africaines sont aujourd'hui considérées comme des démocraties, d'immenses parties du continent sont sans lois, corrompues et terriblement pauvres, ce qui constitue un terreau idéal pour alimenter le terrorisme antioccidental."

"Ensuite, les prix records du pétrole et la dépendance de plus en plus forte de l'Occident à l'or noir rendent difficile la protection des fournisseurs africains. Les pays du golfe de Guinée représentent aujourd'hui 15 % de l'approvisionnement des Etats-Unis, mais ce pourcentage devrait monter à 25 % dans les dix ans à venir."

"Enfin, la Chine a fait de l'Afrique l'un des fers de lance de sa quête d'influence au niveau mondial, triplant dans les cinq dernières années ses échanges commerciaux avec le continent pour les porter à 37 milliards de dollars. Et Pékin forme aujourd'hui dans ses universités et ses écoles militaires les élites africaines de demain." Le président chinois Hu Jintao est d'ailleurs actuellement en tournée en Afrique, où il va rencontrer les dirigeants marocains, nigérians et kényans.

Pour agir, estime The Wall Street Journal, il faut que les Etats-Unis coordonnent leurs forces. Ce qu'ils ont commencé à faire. "Le commandement des forces américaines en Europe a créé un groupe d'action auquel participent 15 agences gouvernementales. Et le général en chef de ce commandement travaille avec la chambre de commerce américaine pour que des hommes d'affaires américains se joignent à lui lors de ses déplacements dans un pays africain."

En fait, la politique américaine en Afrique s'articule surtout autour d'une coopération militaire renforcée, mais, prévient le quotidien, "le grand combat du XXIe siècle est de parvenir à coordonner les acteurs influents au plan national pour qu'ils travaillent tous dans le même sens. Si rien ne suit la coopération militaire, les Etats-Unis ne triompheront pas en Afrique."
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* Source :  Courrier International,  L'Opinion Du Jour (25.04.2006)

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TPO :  La situation s'est plus ameliorée maintenant (en 2012).




Sunday, June 3, 2012

Regarding the Keystone Pipeline - The Washington Post





 
 
What the Keystone pipeline won’t do

By Editorial Board 

Washington Post
Published: May 13, 2012


Congress is battling over whether to approve the Keystone XL oil pipeline, proposed for the heart of the country. The project has clear value to the United States. Yet, with all the amped-up rhetoric, it is important to remember what the project would not do. It would not endow the United States with “energy security” in the sense that most Americans understand the phrase and that many pipeline advocates wield it. It would not significantly lower oil prices. In fact, when it comes to oil, America will be affected by global events for decades, and that’s assuming the right policies are in place.

The Congressional Budget Office (CBO) underscored that point in a report it released last week. “The extensive network of pipelines, shipping and other options for transporting oil around the world means that a single world oil price prevails,” the CBO pointed out. “Disruptions related to oil production that occur anywhere in the world raise the price of oil for every consumer of oil, regardless of the amount of oil imported or exported by that consumer’s country.”

If the United States imported every barrel it burned from Canada — or even unearthed it from American soil — a revolution in Libya, production quotas in Saudi Arabia or riots in Nigeria would still affect American consumers. Unless, as Michael Levi of the Council on Foreign Relations and The Post’s Brad Plumer pointed out, America were to take the extraordinary step of removing itself from the world oil market entirely, which could lead to its own price spikes and ignite a trade war.

With enhanced domestic and Canadian production, the country would achieve a certain energy independence: If the world oil market were to collapse because of a global war or another catastrophe, America would maintain access to its energy resources, though they could be much more expensive. But producing more oil here or north of the border would never mean, as Newt Gingrich put it in February, that the United States could “no longer worry about the Persian Gulf.”

In fact, the best way to insulate Americans from oil-price volatility and other drawbacks of oil use would be to use less oil. The price would still move around, but it would matter less. Such an approach would also help achieve the most important energy priority: slowing climate change.

There are sensible policies to promote this long-range goal. An economy-wide, anti-carbon policy, such as a carbon tax, would fit the bill. Short of that, the best policy would be a higher gasoline tax, which could also fund transportation needs. President Obama’s auto efficiency standards will also help. In contrast, direct subsidies for electric cars are extremely expensive for meager benefits.

None of this argues against the Keystone XL pipeline or expanding domestic oil production. There are valuable economic benefits to both, starting with jobs. But policymakers shouldn’t pretend that increasing supply can deliver energy independence. Reducing consumption has far more promise.
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****Washington Post Editorials
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